Rita Levi-Montalcini et sa contribution à la neuroscience
Rita Levi-Montalcini était une neurologue italienne née en 1909, ayant reçu le Prix Nobel de médecine ou physiologie en 1986 pour ses travaux consacrés à la biologie cellulaire. Elle est connue pour avoir découvert le facteur de croissance nerveuse (NGF : Nerve Growth Factor), une protéine essentielle pour la croissance, la maintenance et la survie des neurones périphériques.
En raison des lois raciales instaurées par le régime mussolinien pendant la Seconde Guerre mondiale, Rita Levi-Montalcini, d'origine juive, fut contrainte d'arrêter ses recherches dans un institut officiel et de poursuivre ses travaux en secret chez elle. Malgré un environnement loin des laboratoires conventionnels, elle fit une découverte majeure : le NGF.
Le Nerve Growth Factor (NGF) : un élément clé pour les neurones
Le NGF est une substance produite par les cellules qui favorise la croissance des neurones et leur survie. Rita Levi-Montalcini a découvert que lorsque les cellules du coeur d'embryon de poussin étaient en contact avec certaines cellules de tumeurs, elles se mettaient à pousser de manière disproportionnée.
Elle a alors mis en évidence l'existence d'un facteur sécrété par ces tumeurs stimulant la croissance nerveuse. Cette protéine, identifiée ensuite comme le NGF, a ouvert la voie à la découverte d'autres facteurs de croissance présents dans l'organisme, contribuant significativement à la compréhension du développement et du fonctionnement du système nerveux humain.
Ainsi, les recherches de Rita Levi-Montalcini ont posé les bases de la compréhension moderne du développement et de la spécialisation des cellules nerveuses et l'on doit à ses travaux certaines applications cliniques importantes, notamment dans le traitement de certaines maladies neurodégénératives. Elle reste un modèle dans la neuroscience moderne, et sa détermination au-delà des obstacles sociopolitiques fait d'elle une source d'inspiration pour la communauté scientifique.
La Découverte d'Alexander Fleming
La découverte de la pénicilline est le fruit du hasard. En effet, c'est grâce à une série d'événements fortuits qu'Alexander Fleming, en 1928, a fait cette découverte révolutionnaire. Fleming était un bactériologiste écossais travaillant à l'Hôpital St. Mary de Londres.
Un beau jour, après être rentré de vacances, il a observé que certaines boîtes de Pétri contenant des cultures de Staphylococcus aureus - une bactérie qui peut causer des infections - n'avaient pas été correctement stockées par ses assistents. Certaines boîtes étaient contaminées par un champignon, le Penicillium notatum. Il a alors remarqué que, dans les zones où le champignon avait poussé, la bactérie Staphylococcus aureus avait disparu. Il est alors arrivé à la conclusion que le champignon produisait une substance qui tuait les bactéries.
Le Développement de la Pénicilline
La production de la pénicilline sur une grande échelle a posé d'énormes défis. C'est pourquoi, pendant une décennie après sa découverte, la pénicilline est restée un produit de laboratoire. Ce n'est qu'en 1939, au moment de la Seconde Guerre mondiale, que le potentiel de la pénicilline a été reconnu par deux autres scientifiques, Howard Florey et Ernst Chain. Ils ont réussi à purifier le champignon et à produire la première forme d'antibiotique : la pénicilline.
Cela a révolutionné la médecine. La pénicilline a été utilisée pour la première fois pour traiter des soldats blessés sur le champ de bataille. Fleming, Florey et Chain ont reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1945 pour leur découverte. Aujourd'hui, l'utilisation d'antibiotiques a sauvé des millions de vies et continue d'être un outil vital dans le traitement des infections bactériennes.