L'exploration spatiale a connu des débuts modestes, ancrés dans les premières observations astronomiques et les rêves des pionniers scientifiques. La seconde moitié du 20ème siècle a marqué une avancée spectaculaire avec le lancement du satellite Spoutnik en 1957 par l'Union soviétique, marquant ainsi le début de l'ère spatiale moderne. Ce lancement a déclenché une série d'événements culminant avec la mission historique Apollo 11, qui a vu l'astronaute Neil Armstrong poser le pied sur la Lune en juillet 1969. Ces événements clés ont jeté les bases pour l'établissement de diverses agences spatiales nationales, dont la NASA (ÉtatsUnis), l'ESA (Europe) et la CNES (France), chacune jouant un rôle crucial dans les avancées spatiales. Historiquement, l'exploration spatiale a été principalement dominée par les agences gouvernementales en raison des investissements massifs nécessaires et des risques techniques élevés.
Depuis les années 2000, on observe une évolution majeure dans le domaine de l'exploration spatiale avec l'émergence de collaborations entre le secteur public et le secteur privé. Cette coopération a été facilitée par plusieurs facteurs, notamment le besoin de réduire les coûts, d'accélérer le développement technologique et de partager les risques associés aux missions spatiales. De plus, l'apparition d'entreprises privées telles que SpaceX, Blue Origin, et Arianespace a radicalement changé la dynamique, permettant des avancées plus rapides et une diversification des technologies. Ces collaborations ont donné naissance à des réalisations impressionnantes et ont ouvert la voie à de nouveaux horizons dans l'exploration spatiale. Des partenariats entre agences spatiales et entreprises privées se sont multipliés, illustrant une complémentarité où l'expertise publique et l'innovation privée se rejoignent pour atteindre des objectifs communs.