Durée: 12 mois
Rubrique: Lighting Artist
Les spectres lumineux se divisent principalement en deux catégories : les spectres continus et les spectres discontinus. Cette distinction est cruciale pour comprendre les différentes sources de lumière et leur impact sur la colorimétrie.
Un spectre continu est celui qui présente une distribution ininterrompue de longueurs d'onde de la lumière visible. Autrement dit, toutes les couleurs de l'arcenciel sont représentées de manière homogène. Les sources naturelles de lumière, comme le soleil, produisent typiquement des spectres continus. Par exemple, la lumière du soleil, lorsqu'elle passe à travers un prisme, se décompose en un spectre continu allant du violet au rouge.
Exemple concret : Lorsque vous regardez un arcenciel, vous observez un spectre continu de lumière.
À l'inverse, un spectre discontinu se compose de raies spectrales distinctes à des longueurs d'onde spécifiques. Ces raies sont séparées par des intervalles où aucune lumière n'est émise. Les sources de lumière artificielle, comme les lampes fluorescentes et les LED, produisent souvent des spectres discontinus. Chaque raie correspond à une transition énergétique spécifique des atomes ou des molécules qui émettent la lumière.
Exemple concret : Les tubes fluorescents dans des bureaux souvent émettent une lumière blanche qui peut être décomposée en plusieurs raies spectrales.
Importance : Comprendre la différence entre ces spectres est fondamental pour le design d'éclairage, car cela influence la manière dont les couleurs sont perçues dans différents environnements. Un mauvais choix de spectre lumineux peut fausser la perception des couleurs, ce qui est critique dans des domaines comme la photographie, le cinéma et le design d'intérieur.
Lorsque vous planifiez un projet d'éclairage, considérez le type de spectre lumineux que vos sources de lumière produiront. Pour des utilisations qui nécessitent une perception précise des couleurs (comme un studio photo ou une galerie d'art), préférer des sources avec un spectre continu peut être judicieux. En revanche, pour des applications fonctionnelles comme l'éclairage commercial ou de bureau, des sources de lumière avec des spectres discontinus peuvent suffire et même être plus écoénergétiques.